OMA : Communiqué des marchés Agricoles du 30 Décembre au 06 Janvier 2022

Comparativement à la semaine dernière, c’est toujours la stabilité des prix, qui reste la posture dominante sur les marchés céréaliers au cours de cette semaine du 30 décembre 2021 au 05 janvier 2022. Les quelques rares fluctuations, observées dans cet environnement de prix invariants, sont surtout des baisses sur les marchés ruraux. Par contre, elles ne présentent aucune tendance particulière sur les marchés de consommation.

Ainsi, les prix observés cette semaine sur les marchés ruraux sont stables pour 73%, en baisse pour 15% et en hausse pour 12%. Quant à ceux collectées sur les marchés de consommation, ils sont stables pour 92%, en baisse pour 4% et en hausse pour 4%. En valeur absolue, les amplitudes des fluctuations de prix observées cette semaine sont surtout de 10 FCFA par kilo sur les marchés ruraux et de 25 FCFA par kilo sur les marchés de consommation.

Durant cette semaine du 30 décembre 2021 au 05 janvier 2022, malgré qu’elles ne présentent aucune tendance particulière sur les marchés de consommation, les fluctuations de prix observées sur les marchés ruraux continuent de tendre à la baisse. Les principaux facteurs expliquant ce comportement des variations de prix proviennent de la poursuite des récoltes, la suspension le 06 décembre 2021 des exportations des mil, sorgho, maïs et riz local au Mali, l’autorisation depuis le mois passé des importations exonérées de riz jusqu’à hauteur de 300.000 tonnes. Toutefois, il y a lieu de souligner que l’interdiction des exportations pourrait augmenter les tracasseries le long des axes routiers et dans les postes frontières, provoquer des augmentations de prix des produits importés et réexportés des pays voisins et renforcer le commerce informel avec ces pays.   

En ce début de la campagne de commercialisation 2021/22, la demande reste relativement forte à cause des effets combinés de plusieurs facteurs dont entre autres: la faiblesse des stocks reports pour cette nouvelle campagne 2021/22, la production agricole jugée inférieure à celle d’une année moyenne par les acteurs,  l’augmentation de la précarité en relation avec le COVID-19, la persistance de l’insécurité et des conflits inter et intra-communautaires en plusieurs endroits du centre et du nord du pays et la propension, non seulement, des commerçants à reconstituer la totalité ou du moins une bonne partie de leurs stocks commerciaux, mais aussi, des familles possédant les moyens financiers de reconstituer leurs réserves alimentaires céréalières durant la période des récoltes.

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