Dans l’ensemble de la zone couverte par le dispositif de veille, les éleveurs et leurs troupeaux sortent de la période de soudure pastorale. Malgré une installation  tardive de la saison des pluies et la survenue de séquences sèches par endroits, les pâturages se sont régénérés. Dans la mesure où la disponibilité fourragère s’est améliorée, les éleveurs ont moins recours à l’aliment du bétail dont la pénurie est peu signalée par les relais .A la faveur de l’exploitation des pâturages verts, les animaux présentent généralement un bon état d’embonpoint.
•Il convient de souligner que l’amélioration de la disponibilité fourragère dans l’ensemble de la zone cache de grandes disparités géographiques. La quasi totalité de la zone sahélienne se caractérise par une disponibilité moyenne de ressources fourragères (Nord du Mali, Niger, régions du Sahel et de l’Est du Burkina Faso, Nord-Est du Nigeria, Centre et Nord duTchad). Certaines zones sont confrontées à une insuffisance de ces ressources (Centre et Ouest du Mali, Mauritanie et Sénégal).
•Les cas de maladies animales sont en net recul, même si les animaux souffrent de diarrhée en cette période de début de la campagne d’hivernage, suite à la consommation de l’herbe fraîche........

•Les impacts de la COVID-19 sur les ménages d’éleveurs ont considérablement diminué dans la région. Un an et demi après le début de la pandémie, sa propagation marque un recul significatif en milieu pastoral. Par ailleurs, la fréquentation des centres de santé, les rassemblements publics de personnes, les activités économiques et l’ouverture des marchés sont quasiment revenus à leur niveau d’avant la pandémie.