Sur la période, la situation e sécurité alimentaire des ménages et l’impact de la COVID ont évolué de la façon suivante :

Les indicateurs de résultats associés à la consommation alimentaire (score de consommation alimentaire - SCA, indice simplifié des stratégies alimentaires d’adaptation – Rcsi et l’indice domestique de la faim-HHS  ) des ménages indiquent une amélioration de la situation de sécurité alimentaire dans le pays au cours du premier trimestre de l’année 2021.  

L’amélioration de la situation alimentaire dans le pays s’explique essentiellement par les effets de l’amélioration des disponibilités alimentaires à la faveur des récoltes moyennes à bonnes à travers le pays.  Dans l’ensemble les marchés sont suffisamment approvisionnés en céréales et en légumineuse. Il en est de même pour les autres denrées alimentaires importées grâce à l’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 et aux subventions à l’importation pour certains produits de premières nécessités dont le riz, la farine, l’huile et le sucre.

L’insécurité, principalement dans le Nord et le Centre du pays voire le Nord de la région de Ségou, continue de perturber l’accès des ménages aux marchés voire aux champs en cette période de contre-saison maraichère et rizicole. Durant la période de janvier à mars 2021, des ménages(19% en janvier, 10% en février et 8% en mars) éprouvaient des difficultés d’accès aux marchés à cause des distances longues et de la persistance de l’insécurité. Pendant la même période, l’insécurité limitant l’accès aux marchés a touché près de 21% des ménages particulièrement dans certaines localités du Centre et le Nord du pays.

Malgré cette relative amélioration de la situation comparativement à la fin de l’année 202O, il convient de rappeler à l’ensemble des intervenants (Etat malien et les partenaires), de poursuivre l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence des ménages pauvres et vulnérables en tenant compte des besoins spécifiques et des vulnérabilités de certains groupes cibles (en particulier les femmes enceintes et allaitantes et les jeunes enfants) en termes de couverture, de durée et de valeurs de transferts.  De plus les spécificités régionales demeure et demande une attention particulière sur dans les zones où les conditions d’accès humanitaire reste un défi pour les intervenants

Enfin, un suivi rapproché de la situation alimentaire, nutritionnelle et des marchés est essentielle considérant la recrudescence de la crise sanitaire dans le pays et à travers le monde et de la situation sécuritaire qui affecte les régions du nord et du centre.