La République centrafricaine, traverse depuis plusieurs décennies de multiples crise militaro-politique dont la dernière la plus grave est celle de 2013. Cette dernière crise a conduit le pays dans un processus de transition jusqu’en 2016 date marquant la fin de la transition avec l’élection d’un président après un processus électoral. Ce retour à l’ordre constitution a suscité un espoir pour le peuple centrafricain de quitter le spiral de la violence.
Cependant plus de 5 ans après la situation politique et sécuritaire ne s’est améliorée à la hauteur de l’espoir qui avait été suscité. L’année 2020 a été une année électorale dans le pays, le processus électoral a été émaillé vers la fin du dernier trimestre de l’année par une nouvelle crise sécuritaire. Cette crise à continuer jusqu’à atteindre la capitale Bangui au début de l’année 2021 entrainant ainsi un déplacement massif de la population tant à l’intérieur du pays qu’à Bangui.
Les personnes déplacées ainsi que les familles d’accueil vivent dans des conditions assez précaires où l’accès au minimum de besoin humanitaire était difficile. Cette situation est due d’une part à l’insécurité qui ne favorise pas l’accès à la plus grande majorité de la population (agriculteur) à exercer son activité principale afin de subvenir au besoin de sa famille et d’autre part à la fermeture du corridor Bangui-Douala principale voix d’approvisionnement du pays.
C’est dans ce contexte, que la Welthungerhilfe (WHH) qui est une organisation de coopération au développement d’aide humanitaire a planifié de mener une évaluation multisectorielle des besoins humanitaires dans certaines zones reculées de Bangui et ces environs. Le choix de cette zone se justifie par la grande expérience de WHH à travers ces nombreux projets mis en oeuvre depuis son installation dans le pays à Bangui ainsi que ces périphéries.